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La boîte à vitesses

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Quel que soit le domaine d’activité, physique ou intellectuelle, quand je me dis : «  je n’arrive pas à … » : cette affirmation est, à la base, une prise de conscience qui s’exprime par des mots.

Vivre avec un « je n’arrive pas à … » à la clé, c’est comme si en voiture, je roulais en première vitesse… on ne peut pas faire tout de voyage comme ça !

Alors, il faut passer en seconde.

La seconde c’est une question : « comment faire pour y arriver ? » je ne reste pas longtemps en seconde. Si je pose sincèrement cette question à la vie et non pas à moi-même puisque je ne sais pas comment faire : je passe automatiquement en troisième.

En troisième : « j’écoute la réponse de la vie. » la vie répond toujours à mes questions sincères : « passe la quatrième ! me dit-elle, par exemple. » (c’était l’inspiration du moment : j’ai donc écrit : « passe la quatrième ! »)

La quatrième vitesse est à l’impératif : « FLM ! » (Fais Le Maintenant !) : Autrement dit : je mets en pratique immédiatement l’idée nouvelle ou inspiration qui arrive dans mon champ de conscience, même si elle me semble saugrenue ou inhabituelle, même si elle me semble complètement hors sujet… alors, tout en restant à l’écoute : soit je reviens en troisième, soit je passe en cinquième.

En cinquième tout en restant vigilant, et si ça roule : je profite du paysage qui change ! Chouette ! C’est super !

Rester vigilant : c’est conserver les distances de sécurité quelle que soit la vitesse.

Rétrograder : c’est lâcher son volontarisme pour apprendre à conduire souplement sa vie.

Ce propos n’est pas là pour faire croire qu’il existe une attitude parfaite qui empêcherait tout accident, il s’agit plutôt d’apprendre à choisir, consciemment, de rassembler les causes et conditions favorables au bon déroulement du voyage.

« je n’arrive pas à … » me révèle probablement, l’existence d’un désir constructif et sain, mais hélas, inassouvi. S’il y a un désir en moi, c’est parce que je sais au fond de moi, que j’ai le potentiel pour le réaliser … mais il ne se réalisera pas si je laisse s’installer une habitude de penser qui consiste à me faire croire le contraire.

« je n’arrive pas à … », « Je suis incapable de … » toutes ces formes négatives qui à la base, sont des prises de consciences pour rendre possible les choses, peuvent insidieusement peupler un discours intérieur et agir à l’envers du bien être d’une façon beaucoup plus puissante que l’on ne l’imagine d’ordinaire.

Bien sûr, c’est beaucoup plus difficile de changer nos vieilles habitudes que de les laisser faire ! Mais pour quel bénéfice ?

Puisse ce texte aider tous ceux et celles, qui comme moi, dans leurs « je n’arrive pas à … » à passer en seconde, troisième, quatrième, cinquième et enfin réussir à profiter pleinement du paysage qui change.

Bonne route ensemble.

JL :-)

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