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Le Corps, le Mental, le Champ de conscience et la Nature de l'esprit

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​Avant-propos de cet article :

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​La voie spirituelle que j’emprunte est très concrète, près pragmatique et ludique.

Parfois, on me demande si je suis bouddhiste...

Même si plusieurs moines tibétains et le Dalaï Lama lui-même, m’inspirent par leur manière de penser et d’agir, je n’adhère à aucune religion.

Sauf peut-être celle que j’invente pour moi-même.

​

La meilleure religion est celle qui rend la personne meilleure… Et non pas, Le meilleur, ou La meilleure, mais meilleur(e) qu’hier.

Gagnant, nous l’avons déjà été en tant que spermatozoïde … alors, arrêtons de courir... arrêtons de fuir en avant ou en arrière... arrêtons de luter contre ce qui nous déplait, commençons ou continuons de nourrir la joie et la paix... tout le monde en a besoin.

 

La meilleure religion est celle qui nous libère de l’esprit de compétition en nous aidant à découvrir notre essence créative.

​

On associe souvent la voie spirituelle à la religion. Chaque acte de ma vie a une dimension spirituelle. J’apprends à ne pas prêcher, car je n’ai aucune leçon à donner, aucun conseil à prodiguer. Je me contente de tenter de dire ce que je pense ou ce que je ressens. Ce qui revient au même, car un sentiment ou une émotion est une conséquence des pensées dans l’instant présent... mais cela, j'en parle dans une autre page. le sens des émotions.

​

Je souhaite partager mon expérience en exprimant de mon mieux ce que je crois comprendre de la vie, ce que j’ai intégré des enseignements que j’ai reçu … et apporter un témoignage … j’espère réussir à donner un exemple et non un contre-exemple, même si ceux-ci, sont quand même fort utiles.

​

On associe souvent la spiritualité à des talents de télépathie, d’ouverture du troisième œil, d’élévation spirituelle ou d’éveil de la conscience, aux voyages dans l’astral, ou autre lévitation extraordinaire… pour ma part, tout se passe en contact avec le sol qui me porte et que je remercie constamment de me rassurer en m’offrant sa stabilité.

​

On entend beaucoup parler de quatrième et de cinquième dimension… pour moi l’élévation spirituelle se passe dans la 3D comme on dit communément. C’est ici et maintenant que tout cela se passe. C’est ici que l’on vérifie que ce que l’on a appris nous appartient vraiment... en le proposant sur la place publique... dans notre quotidien. Je crois que, quand on assume pleinement la place que l'on occupe, dans cette situation en 3D, on accède alors à de plus amples connaissances… ou plutôt à d’autres expérimentations.

​

Après le développement personnel, qui consiste à découvrir nos qualités, on passe au dépouillement personnel… plus on retire les diverses couches qui recouvre le bonheur auquel tout le monde aspire, et auquel tout le monde à droit, plus on découvre (oter ce qui couvre) plus on réalise qu’il a toujours été là… à la portée de la main. Assumer la 3D c’est : ressentir en permanence la joie de vivre, dans un corps en bonne santé, vivre indépendant et libre financièrement en profitant pleinement d’une vie affective épanouissante … c’est aussi, accepter le creux des vagues et les défaites sans s’y soumettre, les considérer comme des expériences et non des traumatismes qui nous donnent en fait, les moyens de grandir pour mieux assumer... assumer vraiment la coupure du cordon ombilical.

​

​En prenant du recul par rapport à moi-même, ou ma manière d’agir, je m’aperçois que je me comporte souvent, dans notre monde tridimensionnel, comme une mouche qui, apeurée par l’ombre et fascinée par la lumière, s’épuise par ignorance, à vouloir traverser la vitre pour retrouver sa liberté.

Quand j’étais enfant, j’observais la mouche qui bourdonnait contre la vitre sans comprendre ce qu’il lui arrivait. Il ne me venait pas l’idée d’agir.

Aujourd’hui, après avoir compris certaines choses par l’expérience, l’empathie me pousse à ouvrir la fenêtre pour libérer la mouche.

Il me plait de penser, en la regardant s’envoler, qu’elle se demande peut-être ce qu’elle a bien pu faire au juste pour se sentir à nouveau libre… ou peut-être croit-elle, comme moi parfois, quand soudain je me sens libre, que c’est ma persévérance ou autre qualité qui est à la clé de ma libération… mais en fait, je ne sais pas que c’est un être d’une autre dimension, qui par compassion, ou par hasard... m’offre une pause en m'ouvrant la fenêtre.

​

​Je crois qu'il est impossible de prendre une voie spirituelle quelle qu'elle soit, si l'on n'a jamais pris le temps de distinguer dans son corps, ce qu'est le champ de conscience, le mental et la nature de l'esprit.

Ensuite, il s'agit d'approfondir, par la méditation au quotidien, encore et encore cette connaissance. C’est simple, ce n’est pas facile parfois, et même souvent, pas très confortable… mais passionnant. Cela demande d'être prêt(e), d'avoir du courage, de l’honnêteté et une calme détermination. 

Je ne cesse plus d'apprendre sur moi-même, les autres, le monde qui m’entoure et mon monde intérieur... Et cet apprentissage me révèle des qualités, des ressources et des richesses que je ne pouvais pas soupçonner avant d'avoir entrepris ce voyage sans changer de place, ce voyage intérieur.

Tout se passe ici et maintenant dans le corps physique.

​

Pourquoi chercher à distinguer le champ de conscience, le mental et la nature de l'esprit ? Pour répondre à cette question voici une image, sous forme de question :

Qui peut réellement progresser dans le tir à l'arc, en ayant qu'une vague idée de ce qu'est l'arc, la flèche et la cible ?

​

fin de l’avant propos de cet article

​

Le corps, le mental, le champ de conscience
et la nature de l’esprit.

​

Dans cet article le mot « corps » désigne le corps physique, le corps humain.

Le corps en bonne santé s'auto-gère : il digère ce qu'il absorbe pour en tirer profit et rejette ce dont il n'a pas besoin.

Comme par magie les cellules se régénèrent.

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​Le « champ de conscience » est l'endroit où se produisent nos pensées. Ce champ peut être très restreint ou très ouvert... aussi vaste que le ciel où circulent les nuages, les oiseaux, les planètes et les étoiles... aussi vaste que l'espace entre les atomes, ou l'espace entre les cellules du corps qui se régénèrent naturellement... l'espace est le souffle du cosmos qui respire de l'infiniment petit à l'infiniment grand, de l'infiniment grand à l'infiniment petit ... sans début, ni fin …

Des idées parfois s’allument dans notre champ de conscience mais très souvent, nous préférons écouter nos pensées habituelles car l’idée invite toujours à sortir de notre zone de confort et partir à l’aventure. Souvent l’aventure proposée est très anodine comme se préparer une tisane ou aller prendre un bol d’air, mais non, nous préférons le confort qui n’est d’ailleurs  parfois pas forcément confortable mais nous sécurise … et pourtant, en suivant l’idée anodine d’aller prendre un bol d’air : qui sait quel rencontre on aurait pu se faire ? Quelle opportunité se présenter ? En allant se préparer une tisane, quelle autre inspiration nous serait venue ? Hélas, pour le savoir il aurait fallu oser sortir de sa zone de confort, suivre l’idée originale … et d’idée en idée, d’inspiration en inspiration, quelle destinée se serait dessinée ?

​

Dans notre « confusion d’esprit » nous confondons ce qui nous vient de l’esprit et ce qui vient de notre mental.

​

​Le mental et le corps sont intiment liés. Dans cette note de conférence, le mot  « mental » désigne l'appareillage de notre cerveau qui est capable de nous faire fonctionner en pilotage automatique.

Par exemple : attacher nos lacets en pensant à autre chose, conduire sa voiture en discutant avec son passager, faire du vélo, jongler, nager, préférer la routine à l’aventure... etc.

Le mental, c'est ce qui nous fait réagir ou ne pas réagir en situation au lieu d'agir de manière appropriée, réfléchie ou inspirée.

​

Le mental ne peut pas être incriminé pour les bêtises qu’il nous fait faire parfois, car nous l'avons conditionné nous-même, volontairement ou non, consciemment ou non. En effet, il ne fait que le travail que nous lui avons confié de faire en nous attachant à telle ou telle valeur.

Et c'est bien grâce à lui si nous avons survécu jusque là !

Il restitue rigoureusement ce que nous lui avons appris ou demandé de faire.

C’est pratique mais dangereux de ne pas connaître son mental... il est le siège de toutes nos croyances et de toutes nos valeurs. Pour certaines personnes ces valeurs seront par exemple : « la famille », pour une autre personne « le travail » ou « la carrière », « faire fortune », « être heureux », « le sport », ou « les copains d’abord », etc. Communément, la personne s’attache à ses valeurs. Et cela peut devenir très grave. En effet, certaines personnes peuvent aller jusqu’à tuer pour défendre leurs valeurs (ou leurs chères émotions puisque les deux sont liés).

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Le mental est monumental, mais il nous ment monumentalement.

le mot nu : "mental" ... ment : monumental'ment.

Il a une conscience de lui-même.

C’est un farceur.

​

Par la ruse ou la farce il nous démontre constamment sa puissance.

La sagesse serait de reconnaitre cette puissance, prendre conscience des contenus psycho émotionnels et tisser des liens d’amitié avec notre mental puisqu’il est incontournable et que finalement, c’est avec lui que nous passons le plus de temps.

​

Le mental est symbolisé dans les contes d'accomplissement par les géants ou les usurpateurs… et comme les contes le disent si bien, le géant quoique dangereux, peut devenir un puissant allié pour aider le héros dans sa quête...

Mais la réussite de la quête dépend des qualités de cœur et d'intelligence du héros qui déterminent aussi la rencontre avec la fée ou ses messagers ; rencontre incontournable sans laquelle l'accomplissement de la quête est impossible...

La fée, dans les contes, représente tout notre potentiel illimité, nos ressources incommensurables et merveilleuses ... c'est l'univers en somme ... ou la nature l'esprit, ou la nature de la nature ... le nom qu’on lui donne n'a pas d'importance à ce niveau de conscience où l'on réalise cette source infinie d'abondance. C'est cette source d'abondance infinie qui nous inspire les idées dont je parlais plus haut dans le paragraphe concernant le champ de conscience.

Tous les personnages dans les contes d'accomplissement ou d’avertissement symbolisent des fragments du monde intérieur de l’individu.

Ils ne doivent surtout pas être associés à des personnes ou des êtres vivants dans notre entourage … faute de quoi on se trouverait alors dans une très grande confusion d’esprit.

​

​Dans cette page le mot « esprit » ne doit pas être confondu avec le mot « mental »

​

Le conte d'accomplissement est aussi conte d'avertissement.

« Vérité ou mensonge cela dépend de la façon dont on y songe. »

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​Les mots sont comme le doigt qui invite à regarder dans une direction.

   Si je regarde le doigt je ne verrai pas ce qu’il tente de me montrer.

​L’esprit produit les pensées qui retournent d'elles-mêmes d'où elles viennent : dans la nature même de l'esprit qui les produit. Sauf si je m’y attache. Auquel cas, je demande, sans forcément le savoir, à mon mental d’intégrer cette valeur. Je transforge*. * transforger : voir définition dans l’avant-propos des notes de conférences.

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​L’esprit est comme un soleil dont la fonction est de rayonner ... juste de rayonner. A la différence de notre soleil, qui n’est rien d’autre qu’une étoile, qui disparaitra à un moment donné de l’existence de l’univers, l’esprit ne peut ni mourir ni disparaitre puisqu’il n’est pas matériel.

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​Le corps est le véhicule de l’âme et nom de l’esprit. L’âme est individuelle l’esprit est universel.

 

Le corps est un canal d’énergie.

L’énergie circule dans le corps en parcourant ce qu’on appelle les méridiens.

 

​Lorsque le rayonnement de l'esprit traverse notre champ de conscience, il est automatiquement déformé par notre mental. C’est pourquoi nous n'avons la plupart du temps qu'une vague connaissance de ce qu'est véritablement la nature de l'esprit... et c'est aussi pourquoi il est si difficile, voire impossible, de le décrire... car les mots l'enferment dans une forme... or, il n'a pas de forme ! c'est l'or des contes d'accomplissement.

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​                     Et si on prenait tout cela comme un jeu ?

 

​Le but du jeu serait de clarifier, de distinguer, chaque jour un peu plus, ces trois choses :

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 1) le champ de conscience : là où se manifestent nos pensées et les idées qui nous viennent de ce que nous pouvons appeler la fée, ou ses messagers, nos guides spirituels ou nos anges gardiens ou encore notre source d’inspiration…

​

 2) le mental : cette partie du psychisme qui est un véritable pilote automatique de nos actions physiques, et nos habitudes de penser systématiques... nos croyances vraies ou fausses, bref, le siège de nos valeurs : les valeurs auxquelles nous nous sommes attachés.

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 3) la nature de l'esprit est comme un soleil qui n'a d'autre fonction que de rayonner en permanence les qualités inhérentes à la nature de l'être humain que sont : la compassion, l'empathie, la patience, le pardon, la bienveillance, la franchise, la loyauté, la bonté, le courage, la générosité, la confiance, l’équanimité des sentiments, l’humour bienveillant, humilité, l’honnêteté, la joie etc...)

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​Si nous ne percevons pas ces qualités, en nous mêmes ou chez nos semblables, et qui pourtant sont inhérentes à la nature humaine, c'est parce que des facteurs obscurcissants de l'esprit nous en empêchent. Ils sont comme des nuages qui filtrent le rayonnement du soleil.

Les principaux facteurs obscursissants de l’esprit sont : la colère, la haine, la paresse, le désir obséssif, la convoitise, la jalousie, la vengeance, la rancune, l’ironie, la dérision, la culpabilité, la peur, le regret, la comparaison, l’impatience, l’attachement... et bien sûr, celui qui, comme un voile subtil, cache tous les autres : l'orgueil... et aussi, le pire des orgueils que l’on pourrait nommer "l'orgueil mystique" qui pilote la personne qui se croit nantie d'une "mission divine".

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​Pour être pragmatique, en attendant d’être débarrassé définitivement de son orgueil : l’antidote à l’orgueil est de considérer son interlocuteur(trice), quelle que soit son apparence, comme une personne beaucoup plus avancée spirituellement, beaucoup plus éveillée que l’on ne l’est soi-même, comme si elle était la manifestation dans la matière, d’un maître spirituel ou d’un guide spirituel. Comme l'enseigne si merveilleusement de nombreux contes : il ne faut pas se fier aux apparences.

​

Dès lors que nous nous réveillons le matin ici-bas, ou comme on dit dans la 3D, nous sommes toujours dans une relation d’égal à égal, quelle que soit l’échelon hiérarchique sur lequel on se trouve, en face d’un président de la république, d’un chef d’entreprise, d’un cadre, d'un contrôleur, d’une femme de ménage ou d’un clochard… et même en face d’un éléphant, d'un cheval, d’un chien, d’un oiseau ou d’une araignée… d’un tas de sable ou d’une montagne… d’un brin d’herbe, d’un arbre ou d’une étoile.

C’est la même énergie qui circule dans la matière, dans le corps et entre ciel et terre.

C'est la même énergie qui anime chaque chose.

C'est la même énergie qui crée chaque chose.

Dès lors que nous nous réveillons le matin, communément, nous croyons que c’est la sonnerie du réveil, ou le coq qui nous réveille ou le chant du merle… mais en fait, c’est l’énergie qui circule en nous qui nous fait nous sortir du lit douillet, du coussin du chien, de la couche du chevreuil, ou du carton dans lequel a dormi le sdf.

 

​Dans cet article, un guide spirituel ne peut pas être matériel...

​

Si d’aventure vous me prenez pour un guide spirituel, alors tâchez de vous souvenir que je ne suis ici que pour vous rappeler que vous êtes votre propre guide, car il n’y a que vous qui puissiez savoir ce qui est bon pour vous.

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  « Votre corps est la harpe de votre âme, il vous appartient d’en tirer une musique douce ou un son confus ».

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​​Nous aspirons tous au bien-être et c’est là que nous allons tous par tes chemins différents ou parallèles.

Il est parfois difficile d’accepter que ceux que l’on aime nous quitte pour prendre un chemin différent du nôtre.

​

​​Tout change tout le temps car l’univers se crée de lui-même. La création ne s’arrête jamais. Le monde est en perpétuel devenir. Nous faisons partie de la création, il convient donc de choisir un positionnement, qu’il sera toujours temps de remettre en question… enfin, je l’espère ! J’aimerais en être sûr. Prôner la confiance est facile… plus difficile est de faire confiance quand l’univers apparait comme une énigme, un mystère.

Mais s’il n’y avait plus de mystère, plus d’énigme, le monde ne serait-il pas ennuyeux, sans surprise, sans découverte ? … heureusement, il n’en est pas ainsi.

​

​ Pour illustrer cette énigme de la vie, il existe un fait qui a toujours été et sera toujours : le mystère de la poule et de l’œuf.

 Je peux passer ma vie d’être humain toute entière à ignorer cette évidence ou à me demander si la poule est sortie de l’œuf ou si l’œuf est sorti de la poule.

 Il est plus pragmatique de se demander si je mange l’œuf ou la poule et à quelle sauce ou au contraire de choisir de laisser vivre la poule.

 Choisir de manger des végétaux pour contourner le dilemme de tuer ou non les animaux pour manger leur chaire ne résout pas le problème car les plantes sont des êtres aussi vivants que les animaux.

 Choisir de manger les végétaux parce que l’on a expérimenté que c’est meilleur pour sa santé que de manger des animaux est un choix constructif car il n’est pas basé sur une simple croyance dictée par le mental. Le danger est que telle expérimentation nous amène à une conclusion et donc à une nouvelle croyance qui prend le relais de l’ancienne croyance au niveau du mental mais qui ne peut pas devenir une vérité absolue.

​

Mon mental est sacré farceur. Je suis heureux de me lier d’amitié avec lui. Je suis content d’être un bon terme avec moi-même car finalement, c’est la personne avec laquelle je passe le plus de temps à explorer le monde extérieur et le monde intérieur.

​

Les dents des êtres humains ne sont pas assez solides pour croquer des pierres et le tube digestif n’est pas adapté à leur digestion… mais cependant, les pierres sont toutes aussi vivantes que les plantes.

Tout est vivant donc tout est bio puisque bio désigne la vie.

Une question entraine toujours une autre question car la réponse fige la vie comme une photographie fige le mouvement.

Il ne sert à rien de chercher un équilibre car tout est en mouvement… il est donc plus pragmatique de chercher à comprendre le mouvement... et entrer dans la danse.

​

Les scientifiques ont longtemps cru d’après leurs mesures que l’espace inter-galactique était fait surtout de vide.

Des vérifications récentes démontrent aujourd’hui le contraire. Les deux points les plus espacés de l’univers sont reliés. Un mètre cube d’espace que l’on croyait vide contient suffisamment d’énergie pour faire bouillir tous les océans de notre planète qui nous parait immense mais qui est microscopique... voire inexistante… la terre et la vie qui s'y passe n’est peut-être qu’une pensée … un rêve … mais alors, qui fait se rêve ?

​

Chercher s’est bien mais comment fait-on pour trouver le mouvement juste ? Je crois que ce qu’il y a de plus stable à ma disposition est la conscience que j’ai de moi-même. Depuis que j’ai pris conscience d’être un être pensant, sensible et doté d’une conscience de lui-même, j’ai vu se faire bien des transformations : j’ai grandi ; je suis tombé d’innombrables fois pour apprendre à marcher : je me suis toujours relevé, parfois blessé mais les blessures ont guéri ; je suis tombé malade, j’ai guéri ; je suis tombé amoureux et j’ai aussi guéri de la maladie d’amour quoique je n’ai pas encore  passé l’âge ou l’on devient immunisé ; je suis tombé dans les pommes : je suis revenu à la vie ; j’ai cru en bien des choses et j’ai changé bien des croyances ; j’ai traversé bien des tempêtes autour de moi et à l’intérieur de moi.

J’ai vu changer beaucoup de choses mais la conscience que j’ai de moi-même n’a jamais changé.

​

Elle changera peut-être puisque tout change. Peut-être a-t-elle déjà changé sans laisser de trace dans ma mémoire.

​

La conscience que j’ai de moi-même est aussi stable que l’étoile polaire qui, du point de vue de la terre, est le point lumineux autour duquel semblent tourner toutes les étoiles du ciel.

C’est cette étoile polaire qui a guidé les grands navigateurs, m’a-t-on dit … et il me plait de le croire car je trouve cela plutôt poétique.

​

La science démontre donc que ce point autour duquel semblent tourner les étoiles du point de vue de la terre change de place même s’il faut pour cela quelques milliards d’années. La science démontre donc que c’est une coïncidence que ce point soit une étoile.

​

La vie me donne une chance inouïe de vivre sur une planète très stable par rapport à l’instabilité de mes rêves nocturnes par exemple… Je suis donc très reconnaissant de cette chance que j'ai de disposer d’un corps humain... et cette reconnaissance, cette gratitude me propulse en avant.

​

​Je reconnais être complètement incapable de concevoir un monde plus harmonieux que celui qui m’accueille aujourd’hui.

 

Ronde ou plate ou changeante, la terre me porte, c'est mon école, l’école de ma vie.

​

​Enfant de la terre, quand je pose sincèrement des questions à la vie, la vie me donne toujours des réponses … et les réponses amènent de nouvelles questions.

​

​Confiance. Gratitude. Plénitude.

​

​JL :-)

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