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Qu'est-ce qui m'empêche d'être heureux ?

Nous aspirons tous à être heureux ou heureuse. Pourquoi ? Parce que chacun(e) de nous sait intuitivement que c’est possible… si non, on n’y penserait même pas... et on laisserait le désespoir faire son œuvre destructive.  

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Il n'y a que cinq choses qui m'empêchent d'être heureux :

1 ) la peur

2 ) le regret

3 ) la comparaison

4 ) l'impatience

5 ) ​l'attachement

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La Peur :

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La plupart de nos peurs ne sont pas justifiées. Notre mental nous raconte des histoires qui induisent une émotion d’inquiétude ou de peur.

Par exemple : un proche est en retard… hop ! Un scénario catastrophique émerge et on passe un quart d’heure, une heure ou une soirée à côté du bonheur.

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Il ne sert jamais à rien de s'inquiéter :

Si nous avons la solution au problème qui se présente : nul besoin de s'inquiéter puisque nous avons la solution.

Si nous n'avons pas la solution : à quoi bon s'inquiéter ?

Personne d’autre soi-même ne nous demande de tout savoir !

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L'inquiétude ou le tourment ne résout jamais aucun problème... mais risque plutôt d'en créer un supplémentaire car l'agitation qui en résulte empêche de voir une solution se présenter.

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Il ne sert à rien d'imaginer des scénarios catastrophiques mieux vaut imaginer le scénario idéal.

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Sans ignorer le pire se préparer au meilleur.

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Le regret :

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​Bien évidemment, si je regrette quelque chose, cela m’empêche d’être heureux pendant ce temps. Ce qui est fait est fait. Le passé est révolu. Nul ne peut le refaire. Mieux vaut se réjouir de notre capacité à nous souvenir afin de pouvoir analyser ce qui s’est passé et entreprendre le changement qui évitera de reproduire la même erreur.

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La comparaison :

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Si je me compare aux autres je perds mon temps et mon bonheur d’être unique au monde.  Pourquoi se comparer ? La place de l’autre est déjà prise ! Mieux vaut se réjouir de trouver patiemment sa juste place… ou d’en jouir pleinement si on l’a trouvée !

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L’impatience :

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La patience ça dure 5 minutes ! Quand on découvre que la patience est inhérente à la nature humaine, on commence à percevoir le temps autrement, et on se réjouit de le prendre.

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L’attachement :

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Nous croyons souvent, que le détachement est une perte de sa sensibilité. Bien au contraire, plus je me détache des choses plus je ressens la vie intensément car je me sens de plus en plus libre.

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L’attachement tente d’éviter un changement redouté… mais là, le problème n'est pas l'attachement mais une peur sous-jacente.

 

Il n’y a qu’une seule chose qui ne change pas : c’est le changement.

Tout change tout le temps... et nous pouvons nous y adapter grâce à notre capacité à accueillir ce qui arrive.

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Conclusion :

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pour conclure cette note voici une lettre anonyme qu'une amie m'a fait découvrir il y a bien longtemps... cette lettre m'a suivi et m'inspire encore aujourd'hui par sa simplicité et la sagesse qui en découle et m'étonne par son aspect intemporel.

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Existence

 

Prenez attention. Tâchez d’être heureux.

 

Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.

Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes.

Dites doucement et clairement votre vérité ; et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant ; ils ont eux aussi leur histoire.

Evitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit. 

Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain et vaniteux.

Il y a toujours plus grands et plus petits que vous.

Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements.

Soyez toujours intéressés à votre carrière, si modeste soit elle ; c’est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps. Soyez prudent dans vos affaires, car le monde est plein de fourberies, mais ne soyez aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe ; plusieurs individus recherchent les grands idéaux ; et partout la vie est remplie d’héroïsme.

Soyez vous-même. Surtout n’affectez pas l’amitié. Non plus ne soyez cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.

Prenez avec bonté le conseil des années en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain, mais ne vous chagrinez pas de vos chimères ; de nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.

Au-delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles ; vous avez le droit d’être ici ; et qu’il vous soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il devrait.

Soyez en paix avec Dieu, quelque soit votre conception de lui, et quelque soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme.

Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau.

Prenez attention. Tâchez d’être heureux.

 

Trouvé dans une vieille église de Baltimore en 1692

(auteur inconnu).

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